Saturday, February 28, 2009

J'ai fait de l'insomnie hier...


Comment exprimer le plaisir d’assister au tout dernier vernissage du centre Skol ? Si l’espace se trouve régulièrement bondé de monde lors de ces réunions quasi mensuelles, le vendredi 20 février dernier se démarque sans doute par l’heureux mariage de la crème de DARE-DARE à celle de Skol. (Pour ceux qui pourraient se sentir lésés de n’y avoir su faire acte de présence, sachez que la crème a la vertu de tourner suffisamment vite pour que votre tour vienne bien assez tôt). Pour n’en citer que quelques uns, notons la présence d’Anne Bertrand (coordonnatrice de Skol) et hôtesse de la soirée, Eve Dorais (coordonnatrice du dernier projet de publication de DARE-DARE), l’élégante discrétion de Robin Simpson (cofondateur de Pavilion Project), l’intarissable amabilité de Doug Scholes (membre du Conseil d’administration de DARE-DARE), la présence du très charmant Frank Norbert (soulignant délicieusement l’absence de Jean-François Prost), l’inconditionnelle Nathalie Bachand, sans oublier Helena Martin Franco, Cédric Dussault, Louis Fortier, Fabien Loszach, Marie-Suzanne Désilets, Geneviève Rousseau, Nadège Grebmeier Forget, Claude De Passillé, Alexis Bellavance, Gina Badger, Matthew Biederman, Constanza Camelo Suarez, Isabelle Marie Cyr, Adriana de Oliveira, Dominic Gagnon, Toby Heys, Marcio Lana-Lopez, Sophie Le-Phat Ho, Luc Lévesque, Chih-Chien Wang Dominique Sirois, Patric Lacasse, Myriam Yates et leur charmant jeune Lyll. Quant aux autres, non moins nombreux, ils jouèrent le rôle essentiel de liant au sein de cette heureuse assemblée. Peut-on alors se déclarer surpris en remarquant Simon Lafrenière affairé à s’occuper du bar ? Cette implication bénévole à Skol d’un si grand habitué de DARE-DARE nous confirme indubitablement la fusion qui semblait s’être opérée entre les faunes de ces deux centres d’artistes, lesquels, en dépit de leurs approches radicalement distinctes, s’harmonisèrent soudain autour d’un propos et d’intérêts communs.

Une courte déception cependant : comment, alors que l’espace aseptisé de la galerie l’aurait si aisément permis, Jean-Maxime Dufresne a-t-il pensé encombrer l’espace de tables et de bancs à profusion, plutôt que de laisser les visiteurs s’installer plus près du sol ? La surprise est plus forte lorsque l’on connaît la grande spontanéité que pratique cet artiste dans l’art inégalé de s’asseoir à terre avec un naturel désarmant en toutes circonstances. Le temps du vernissage, l’installation appelait la désinvolture des nappes de pique-nique. La liesse qui s’est progressivement emparée du monde ne me fait pas mentir. Tout a commencé lorsque Yann Pocreau (chef de Clark) a déposé un furtif baiser dans le creux de la gorge d’Asseman Ssabett. Le contact de cette courte barbe sur la peau nue de la jeune femme avait quelque chose d’électrisant. Clara Bonnes fut ensuite surprise à déposer ses lèvres sur le lisse pétale bleu ciel serti au charmant lobe de l’oreille de Virginie Laganière. Je ne suis cependant pas surprise que personne n’ait poussé l’audace jusqu’à porter ses lèvres au décolleté par trop tardivement dévoilé de Maryse Larivière (cofondateur de Pavilion Project), elle aussi affairé à s’occuper du bar. La plus grande classe se démontre parfois par la qualité du respect qu’elle nous inspire. Cependant je ne doute pas un instant que cet objet précis du regard n’ait été maintes fois caressé par des yeux se voulant aussi discrets que l’invitation était à peine esquissée. Plus la soirée avançait, donc, plus la candeur se propageait et nous baignait dans une douce allégresse contrastant instantanément avec la profondeur du propos de L’agence. Le point culminant de cet élan contaminant fut atteint vers 22h00, lorsque Jean-Pierre Caissie su choisir avec un soin constant les 45 tours qui finirent par faire céder les barrières sociales restantes pour entraîner les quelques derniers dans une danse effrénée jusqu’à ce que certains pieds logés dans des escarpins à talons hauts s’oublient dans l’instant au risque de se réveiller endoloris le lendemain matin.

Thursday, February 12, 2009

Thierry de Duve



Conversation from a sauna
Her: I was attending Thierry de Duve's conference at UQAM
Him: How was it ?
Her: He puts all kinds of unrelated references in the same bag.
Him: Does he shakes it with bread crumbs and bakes it in the oven ?
Her: How do you know ? LOL
Her (after taking a deep breath): He really did put a bunch of objects in a brown bag with NON-ART written on it !
Him: And then what ? He cuts off two holes and put the bag over his head ?
Her: LOL !!!!